La petite reine
7 — 26 mai 2013
Une création du Théâtre du Loup
Attention les vélos !
Un spectacle pas du tout déjanté. Bien au contraire !
Un spectacle qui chante le vélo.
Qui le réfléchit aussi un peu, l’air de rien. Un éloge de la roue dans sa
version
la plus fine et légère. Une rêverie, en lâchant le guidon et en zig
zag, qui n’exclura pas quelques pointes de vitesse à grand braquet dans
la descente.
Dans une forme de cabaret cyclopédique animé par Marcel-Ferdinand
Peugeot, dernier descendant fictif autant que fantasque de la dynastie du moulin à poivre, de la petite reine, et de la fameuse 203.
Rejeton
rejeté de la célèbre famille pour trahison à la berline et à ses
dérivés, il a répondu à notre invitation et viendra nous convaincre que
la bicyclette est la plus belle invention de l’homme – avec le
cinématographe et la crème fouettée.
Sait-on qu’à
effort égal elle est quatre fois plus rapide que la marche ? Et plus
efficace que n’importe quel organisme biologique en terme d’énergie
transformée en mouvement. Mieux que le martinet et le saumon, les
champions de la discipline.
Avec son sens de la
digression et de la flânerie, il nous expliquera en diagonale comment à
partir de 1900 le vélo s’est doucement imposé, à la place du cheval,
comme meilleur ami de l’homme. Jusqu’à ce que la voiture prenne toute la
route et le pousse sur le bas côté. Mais il a eu le temps de se
faufiler dans les ruelles et les artères du monde entier et aujourd’hui
il résiste.
Le vélo demeure l’ami des enfants, des
citadines et citadins malins, des prolos de tous les pays, des acrobates
du bitume, des sportifs amateurs et aussi, hélas – il faut bien le
reconnaître – de quelques pro de l’EPO.
Sans oublier la présence tutélaire de quelques auteurs mordus de vélo : Matthias Zschokke le Berlino-Bernois, Charles-Albert Cingria, le citoyen du monde, David Byrne – dandy Talking Heads ou encore Alfred Jarry qui partageait sa chambre avec sa Clément luxe 96, bicyclette restée à jamais impayée, qu’il considérait comme son « squelette extérieur ».
Eric Jeanmonod
Mon vélo, c’est mon bureau.
Jean-Louis Ezine
Les dictionnaires qui possèdent la réputation d’avoir des réponses sur tout se trompent sur un point : le vélo n’est pas un moyen de locomotion, c’est un conte de fée.
Jean-Noël Blanc
Tu restes la plus belle machine inventée par l’homme. La locomotive appartient au cinéma, aux westerns, et toi à la littérature, aux poètes que ta grâce, tes lignes, tes cercles réconcilient avec la géométrie.
Christian Laborde
Conception, mise en scène, décor
Eric Jeanmonod
Avec
Jessica Arpin
Adrien Barazzone
Mathieu Delmonte
Sylvain Fournier
Rossella Riccaboni
Sandro Rossetti
Musique
Sylvain Fournier
Lumières
Michel Guibentiff
Costumes
Marie Barone
Du 7 au 26 mai 2013
Presse
A Genève, les joies du vélo allegro presto !
« … Ce qui plaît dans ce spectacle ? Cet amour constant dit de manière contrastée. Jusqu’au bouquet final dont on ne dévoilera rien. All you need is a velo, chantent les comédiens ? We totally agree !«
Marie-Pierre Genecand, Le Temps
« …La pièce La petite reine a tout du music hall, mais n’en cache pas moins des propos poignants. »
Cécile Gavlak, Le Courrier
« … cette mécanique artisanale chantée par le Loup, qui assemble des pièces de métal, de cuir et de caoutchouc pour zigzaguer allègrement dans la galaxie de la roue. »
Katia Berger, La Tribune de Genève
« … Frais, festif, espiègle »
Delphine, Radio Vostok