Motel Odyssée
8 — 27 novembre 2011
Librement inspiré d’Homère
Une création du Théâtre du Loup
Dans une tonalité tragicomique, voici une version épurée du destin du plus fameux des héros de l’Antiquité.
Ulysse on le sait est le jouet des dieux. Si Athéna la déesse, le guide et le séduit, la nymphe Calypso, elle, l’a carrément dans la peau. Mais à l’opposé, Hadès ou Poséidon – autres figures de la hiérarchie complexe de l’Olympe – sont jaloux du mortel héros. Et eux veulent sa peau, nous rappelant que le côté trivial de ces dieux plus qu’humains est une des multiples merveilles de l’Odyssée.
Et le héros, dans tout ça ? Après deux mille ans de voyage le voilà qui échoue sur une plage du vingt et unième siècle. Il ne reconnaît plus Ithaque, son île. Fourbu, désorienté, valeureux mais traumatisé par les guerres et les tempêtes, il doit encore subir la vindicte écorchée vive de son fils Télémaque : « T’étais où pendant tout ce temps !? »
Il n’y a que Pénélope, dont le palais n’est plus qu’un motel au bord de la mer – et de la route – qui l’attende encore. Et lui pardonne amoureusement son si lent retour.
Dans une lumière lynchienne, un univers sonore tout en guitares électriques, des costumes rockabilly-glamour, cette odyssée se présente résolument comme une histoire pour aujourd’hui. Jusqu’à la grande piscine grecque ensablée, qui nous rappelle aussi une actualité brûlante.
Eric Jeanmonod
Conception
Adrien Barazzone, Julien George,
Rossella Riccaboni
Avec
Adrien Barazzone, Julien George,
Léonie Keller, Marie Probst,
Rossella Riccaboni,
Julien Tsongas
Musique
Simon Aeschimann
Scénographie, construction
Eric Jeanmonod
Costumes
Marie Barone
Lumières
Michel Guibentif
Accessoires
Miriam Kerchenbaum
Assistant constructeur
Toche
Maquillages, perruques, coiffures
Leticia Rochaix-Ortis
Chargée de communication
Sibylle Monney
Administration
Corinne Müller
Secrétariat, accueil
Fanny Garcier
Du 8 au 27 novembre 2011
Vidéo
Extrait vidéo commenté par Lionel Baier dans La Puce à l’oreille sur la TSR