Recherche éléphant, souplesse exigée (re-création)

21 mai 2014 — 14 juin 2014

D’après Russell Hoban
Théâtre du Loup

Une fable sans ride : le jour de Noël un vieux couple décide de dépasser sa morosité en ouvrant un restaurant à l’aide de vingt éléphants au chômage… 
Imagination, humour british, musique live, masques et chorégraphies millimétrées : un spectacle fun et résolument tout public, de 6 à 106 ans !

Le printemps passé, quelques 20 ans après la construction du bâtiment du Théâtre du Loup, la compagnie du même nom (qui, elle, entre dans sa 37ème année) a souhaité recréer l’un de ses spectacles emblématiques. Le choix s’est naturellement porté sur Recherche éléphants, souplesse exigée d’après un bref récit de Russell Hoban, qui s’intitule initialement Le restaurant des vingt éléphants (1978).
Créé et joué pour la première fois à Genève, sous chapiteau dans le parc des Bastions, au printemps 1990, il fut invité au Théâtre de Vidy l’année suivante et repris à Genève dans la nouvelle salle du Loup, en 1994.
A chacune de ces étapes l’accueil du public et de la presse a été plus que favorable et c’est le genre de spectacle qu’on peut voir en famille mais qu’il vaut mieux réserver à l’avance.
La distribution – paramètre déterminant entre tous – a été renouvellée, le décor a été partiellement reconstruit, les costumes recoupés sur mesure et les masques rafraîchis. La mise en scène a subi aussi son relifting, en fonction de la sensibilité des comédiens, des envies de l’équipe de réalisation, et de l’époque qui n’est plus tout à fait la même…
Cette re-céation 2014 a été si bien accueillie, avec des représentations à guichet fermé, que nous avons décidé d’en faire profiter les spectateurs qui n’ont pu y accéder en programmant une ultime reprise à l’automne 2015.

Mise en scène
Eric Jeanmonod
Rossella Riccaboni
Adrien Barazzone

Avec
Vincent Babel, Adrien Barazzone, Yves Cerf, Baptiste Coustenoble, Katy Hernan, Bill Holden, Maude Lançon, Cornélia Mvunzi, Marie Probst, Lola Riccaboni, Rossella Riccaboni, Sandro Rossetti, Cédric Simon

et les enfants : 
Paola Arizzi, 
Arthur Bauzin,  
Marie Bergerioux, 
Luna Desmeules, 
Olivia Héritier-Villeval, 
Mathilde Piccand, 
Julie Richard, 
Alice Bosshard ou Eva Moutet(en alternance), 
Sasha Gravat ou Léonie Stassen(en alternance), 
Nassim Koessler ou Léon Zurn(en alternance)

Musique
The Lonely Hearts Ristret Band
Compositions de Simon Aeschimann, Philippe Ehinger, Bill Holden, Sandro Rossetti.
Avec des emprunts à John Lennon & Paul McCartney et Tom Waits
Scénographie
Eric Jeanmonod
Direction musicale
Yves Cerf
Lumières
Michel Guibentif
Costumes
Mireille Dessingy
assistée de
Samantha Landragin et
Marina Harrington
Chorégraphie
Rossella Riccaboni
Technique
Stéphane Charrier
Machiniste 
Jeanju Bonzon
Maquillages
Katrin Zingg
Accessoiriste
Miriam Kerchenbaum
Accueil, communication
Romaine Chappuis, Esther Jochmans
Administration
Pauline Catry

Les décors de la version originale ont été construits par les Ateliers de décors de la Ville de Genève, le camion par Léo Van’t’Ship, les masques réalisés par l’équipe du Loup, les costumes par l’Atelier Dessingy Dubach et l’éclairage était de Michel Beuchat.

Avec le soutien de la Ville de Genève
et de la République et canton de Genève,
de la Loterie romande
et du Fonds d’encouragement
à l’emploi des intermittents genevois.

Du 21 mai au 14 juin 2014 et
du 7 au 29 novembre 2015 (dernière reprise)

Presse

Le metteur en scène Eric Jeanmonod propose depuis trente-cinq ans des mises en scène explosives qui donnent une image fantaisiste du quotidien. Après vingt-quatre ans, le Théâtre du Loup revisite Recherche éléphants, souplesse exigée. En effet, l’institution aime revenir sur ses spectacles emblématiques, comme elle l’a déjà fait avec Le Bon Gros Géant ou La triste histoire de Marguerite. La pièce pachydermique, déjà jouée en 1990, est reprise cette fois-ci avec de nouveaux décors, de nouveaux costumes et une nouvelle distribution. Cette dernière reste pourtant composée à la fois de comédiens professionnels et d’enfants. Pour transmettre cette fable à l’humour anglo-saxon complètement déjanté, le metteur en scène, assisté d’Adrien Barazzone et de Rossella Riccaboni, mise sur un effet visuel surprenant qui emmène le spectateur dans un univers proche de celui de la bande dessinée.
Sabrina Roth, L’Atelier critique

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