Viande, morceaux choisis
16 — 31 mai 2015
Une création du Théâtre du Loup
Francis est boucher. Par amour de la bonne chère, par passion, par tradition. Aujourd’hui, il part à la retraite. C’est l’occasion de transmettre les dernières ficelles du métier à son beau-fils Guy, qui reprend la boucherie. Sauf que le métier a changé.
Bienvenue dans l’arrière-boutique de la « Boucherie Mordant » où un vampire aviné, une psy étrange, des beuglements, des meuglements, un tablier en poils de chat, une entrecôte à 82 balles, des militants du front de libération des animaux, la danse du lard et autres cochonneries se partagent la vedette avec deux générations de bouchers forts en gueule.
Durant deux ans, le collectif du Loup a questionné des bouchers traditionnels, visité les boucheries de quartier, des laboratoires, vu saigner le cochon, lu des piles de reportages, parlé viande avec ses enfants, ses voisins, ses amis…
La substantifique moëlle de ces recherches vous est servie aujourd’hui transformée, en circuit court, sans conservation, et en musique comme il se doit !
Alors, qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui ?
D’après une idée de Thierry Jorand et Marcel Mühlestein
Avec
Thierry Jorand
Sandro Rossetti
Cédric Simon
Dramaturgie, co-écriture, co-mise en scène
Corinne Müller
Scénographie et construction, co-mise en scène
Eric Jeanmonod
Lumières et régie
Michel Guibentif
Costumes
Veronica Segovia
Compositeur et univers sonores
Jérôme Baur
Arrangements musicaux
Yves Cerf
Réalisation d’accessoires
Leah Babel
Recherche et réalisation d’accessoires
Miriam Kerchenbaum
Réalisation vidéo
Juliette Riccaboni
Technique
Stéphane Charrier
Vidéo répétitions
Nicola Dotti
Soutiens
Ville de Genève
République et canton de Genève
Loterie Romande
Avec le soutien du Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittents genevois (FEEIG)
Remerciements
M. Roger Raphoz, M. Alberto Monticelli, Freddy Porras, François Passard
Cafés La Semeuse
Du 16 au 31 mai 2015
Presse
Au final, se gardant bien d’être une pièce-conférence, Viande, morceaux choisis pose les bonnes questions à tous les mangeurs que nous sommes. Sur un ton, à l’image de ce défilé de tabliers improvisé par le beau-fils, bien plus jouissif qu’inquisiteur.
Nicola De Marchi, Le Courrier
Les grains de folie piqués dans la viande sous forme de masques bovins, de personnages saugrenus ou d’intrusions sonores et musicales parfument le plat de cet esprit propre au théâtre (…)
Katia Berger, Tribune de Genève