Le mot d’Eric Jeanmonod
Cher Roger Loponte,
Tu nous a quittés ce 29 septembre. Alors, depuis le paradis des facétieux, des inventifs et des guitaristes de blues, veuille recevoir la reconnaissance éternelle du Théâtre du Loup.
En 1993, avec la complicité de ton compère Daniel Baillif, tu l’as dessiné, réfléchi dans tous ses détails, planifié, architecturisé. On se souvient même t’avoir vu, manches retroussées sur le chantier, peindre les innombrables planches de la façade noire et blanche, alors que bien d’autres architectes ne font que passer et donner des ordres. Mais tu étais un architecte pas comme les autres. Un musicien et chanteur pas comme les autres. Un amoureux du jazz, des bons polars et des spaghettis… pas comme les autres.
Merci Roger, on se souvient, et en bien.
Eric, pour le Loup
Le mot de Rossella Riccaboni
Ainsi Roger Loponte a pris l’ascenseur pour le ciel bleu, et sans doute a-t-il rejoint là-haut son cher complice Daniel Baillif.
J’aime penser la fin de vie de nos deux chers architectes comme la naissance de deux belles comètes.
Roger, Daniel, vous nous avez offert avec générosité et talent ce magnifique bateau, le Théâtre du Loup, qui dès les premiers jours est devenu notre maison :
Une maison pour les rêves, les rencontres, les partages, la recherche et la formation de nouveaux talents.
Une maison vaste, un espace précieux et chaleureux.
Combien de fois durant toutes ces années ai-je entendu : on se sent bien ici, on est comme à la maison.
Roger, Daniel, vous m’avez donné une maison pour tous les jour, pour tous les soirs, une maison pour mes enfants, et pour tous les enfants qui ont traversé les décennies dans cette école.
Merci et pour toujours une place immense dans mon cœur.
Rossella Riccaboni
Pour le Loup
Dessin : © aloys lolo